Imaginaire, bon sens et fantaisies
Bienvenue dans notre monde revu et corrigé à travers les lunettes lilas de mon imaginaire,
de mon humour et de mes valeurs.
Un joyeux délire où je m’enfuis de la réalité pour te présenter,
cher lecteur ouvert d’esprit, un monde utopique rempli d’amour de la nature,
des enfants, du Québec, de l’art, de la bouffe, de l’environnement, etc.
Imaginaire, bon sens et fantaisies
Lancé le 8 septembre 2019
Sur Youtube, vous pouvez découvrir un petit vidéo que je présente avec les raisons pour lesquelles mon livre me tient tellement à coeur! À voir, au : https://www.youtube.com/watch?v=rBNMMI2OleY&feature=share
Voici un petit extrait, tiré de mon introduction folichonne :
Bienvenue dans mon monde idéal en couleurs, sagesse et fantaisies! J’ai décidé de redevenir une enfant. Une toute petite enfant naïve, joyeuse, fofolle, sage (bien sûr, hi! hi!) et je souhaite rêver en couleurs, tout haut devant toi, lecteur. Juste pour m’amuser, comme ça, entre deux créations! Pour apporter ma modeste contribution à un monde (imaginaire) meilleur.
(…)
Tu te demandes peut-être, lecteur, pourquoi je te tutoie. Excellente question! Vois-tu, mon papa venait de la Belgique. Or, dans ce pays où il vécut jusqu’à l’âge de 23 ans, tout le monde se vouvoyait. Une fois installé au Québec, il était enchanté du tutoiement et s’est mis à détester qu’on le vouvoie, car, disait-il, cela crée une distance entre deux personnes. Or, moi, dans ce livre, je désire me rapprocher de toi. Pour que mon cœur et mon âme rejoignent ton âme et ton cœur. Je ne désire pas te parler d’une lointaine estrade, mais échanger, comme si nous étions tous les deux assis à placoter devant un bon souper, amicalement. Après tout, c’est mon livre le plus personnel, alors je souhaite le confier aux esprits libres et ouverts à ma création! Le tutoiement devient ainsi un signe de bienvenue!
Ce livre vise à présenter un monde utopique, avec des chapitres sur l’écologie, l’éducation des enfants, les chiens, les préjugés, la bouffe, la politique, l’amour de la nature, les bibittes qui piquent, la justice, le Québec, la culture et bien plus encore. Avec des idées parfois très profondes et cartésiennes et d’autres fois, des idées saugrenues, farfelues, rigolotes et même angéliques (tout à fait à mon image, quoi, hi! hi!).
Je te préviens, lecteur attentif : il s’agit de mes petites réflexions farfelues. Libre à toi de penser ou de rêver autrement, je ne t’en aimerai pas moins pour autant! Je crois en la liberté d’expression, au rêve, à la créativité, à l’imagination.
Je sais pertinemment que nous sommes tous différents les uns des autres. Je demeure persuadée que notre monde est plus beau, plus grand et plus agréable à vivre, justement parce que les êtres qui le peuplent sont originaux, spéciaux, uniques. Alors, que tu adores le beige ou que tes valeurs jurent avec les miennes, n’a rien de grave à mes yeux. À chacun ses idées, ses couleurs, son style! Restes qui tu es! Pour ma part, tu découvriras dans ce livre qui je suis. Et que vogue la tolérance!
Bienvenue dans le monde idéal de L’Adorable Chantal
Premiers commentaires des lecteurs!
J'ai accroché dès les premières lignes et je n'ai pu m'arrêter qu'à la toute fin. Gilles Vigneault disait qu'il n'y a que les fous et les poètes pour faire avancer le monde. Puisse que tu incarnes si bien ces deux aspects, je souhaite que ton humour déjanté contamine le plus de gens possible, autant que j'ai été séduit par la lecture de ton livre. Tu as cet art de m'avoir fait croire qu'il ne s'adressait qu'à moi. Merci Chantal, je rêve aussi de ton monde meilleur. - M.G.
J'ai déjà la moitié de ton livre de lu. Tu me rejoins sur presque tous les sujets abordés jusqu'à maintenant. Tu as une écriture.... comment dirais-je ? Dynamique, enlevante, jouissive par moment, heureuse, passionnée et encore plussss. - N.C.
Je viens de dévorer les 33 premières pages de ton magnifique livre. Moi, qui ne suis pas un grand lecteur à la base, j’adore parcourir les pages de ton utopie si agréablement décrite avec le sourire. – M.G.
J'ai terminé ton livre il y a quelques jours (dire que je l'ai dévoré est un euphémisme!). – S.B.
C'est audacieux. Un grand merci de me faire partager ton immense talent. -D.J.
Ton livre me redonne espoir que d'autres pensent comme moi, qu'un autre monde est réellement possible... – C.D.
Ton livre me met de bonne humeur. G.D.
Le chapitre « Par amour pour les enfants à l'école et à la maison » m'a particulièrement touchée, ayant enseigné 31 ans. Merci d'être là en même temps que moi! M.D.
Je viens de dévorer ton livre. J'ai ri aux larmes et vécu aussi de grandes émotions. Je me suis revu dans le portrait que tu fais de ton papa à son arrivée au Québec. Bravo! J'ai aimé. Dans ton imaginaire ´farfelu, utopique... tu nous fais rêver d'un monde meilleur. L.S.
Je n'ai pu m'empêcher de le lire d'un seul trait. L'union fait la force comme tu l'écris si bien à la fin et je suis bien d'accord pour prendre le chemin d'un monde meilleur avec toi. J'ai bien aimé ton anecdote concernant la grammaire et l'orthographe. Pour travailler moi aussi avec les mots, je suis au même point que toi! Bravo pour ton livre et ton écriture imagée, colorée, inspirée... et inspirante! Y.G.
Tel un repas gastronomique, j'ai dévoré ce livre. Je le recommande à tous et toutes, quelque soit votre âge, sexe, niveau social, etc. Croyez-moi, on ne s'ennuie pas une seule seconde. Merci pour ce recueil rempli de sagesse, d'optimisme, d'espoir, etc.
Si ce monde sorti tout droit de ton imagination vient à exister un jour, je veux y vivre éternellement! – G.T.
Une fleur à la mer
Disponible auprès de l'auteure et dans plusieurs librairies.
Directement de l'auteure, vous pouvez obtenir une dédicace personnalisée et l'envoi postal gratuit!
Directement de l'auteure, vous pouvez obtenir une dédicace personnalisée et l'envoi postal gratuit!
Extraits :
"Dérive. Changement de cap. De vie. Une bouteille à la mer. Oui, c’est bien l’impression de Claire. Elle est une bouteille lancée à la mer. Par elle-même. Sans destination. Sans but précis. Pour la première fois de sa vie. Une bouteille lancée négligemment, au milieu des flots d’incertitudes et de doutes. Laissant derrière les rives de ses rêves. D’avant. Y’a-t-il encore quelque chose à tirer de cette bouteille délabrée? Qui sait. Il fallait bien la lancer quelque part pour le découvrir. Dorénavant, choisir de regarder en avant. Ne plus jeter de coups d’œil derrière son épaule. Le passé ne peut être changé. Pourquoi s’apitoyer? Rester là? À constater les dégâts. À lire la déception au fond des regards. La colère, sans doute aussi. Non, non, non et non. Hors de question. Claire a lancé la bouteille de son avenir de toutes ses forces. Loin. Le plus loin possible. Elle traverse le pont de Québec. L’autre rive se retrouve définitivement derrière."
" Armande attrape le téléphone pendant que Claire s’installe à la grande table, admirant le décor. Armande parle d’un ton jovial, avec la fermenté de sa bonne volonté. « Carl? Figures-toi que j’ai trouvé une locataire pour le troisième! Eh oui! Je n’ai même pas eu le temps de mettre ma pancarte. C’est quasiment comme si elle attendait devant la porte juste pour ça. Or, j’aurais besoin que tu viennes ce soir monter des meubles du sous-sol et je t’avertis, ne viens pas me dire que tu as trop de travail et que tu viendras quand tu le pourras… Bah, je sais, tu as un procès à préparer. Tu as toujours des procès à préparer, ça ne changera jamais. Mais il est hors de question d’attendre, sinon, ma locataire dormira sur le parquet jusqu’à Noël… Oui, je sais que Noël vient tout juste de passer, je suis vieille, mais pas sénile! Je parlais de Noël l’an prochain. Avec toi, si on attend que tu aies du temps, ça prends des mois. Alors, tu lâches tes dossiers, tu cesses de ronchonner et tu te ramènes ici dans la demi-heure. Tu travailleras durant seulement vingt-et-une heures au lieu de vingt-deux aujourd’hui, c’est tout. Je t’attends. À tout de suite!
Armande raccroche, triomphante, dans un grand éclat de rire. « Il ne pourra pas se défiler cette fois. À nos papiers!"
"Claire a acheté un récipient dédié exclusivement aux feuilles et fleurs fanées et, le soir, elle l’emmène et le déverse dans le bac à compost d’Armande. Monsieur Matagne lève chaque fois les yeux au ciel : « Elle fait prendre des marches à mes vidanges, celle-là! Y’a pas à dire, hein, ce sont les déchets les plus en forme du patelin! ». Mais cette phrase est dite avec un tel sourire, que juste pour cela, la démarche en vaut la peine. Claire, grâce aux judicieux conseils de la talentueuse décoratrice Armande a peu à peu changé la présentation des produits dans la boutique de manière à mettre plantes et objets en valeur. Monsieur Matagne remarquait chaque changement, aussi minime soit-il et il secouait la tête, d’un air faussement affligé. « Ah! Ces femmes! Toujours en train de tout changer de place, là! Si j’avais le malheur de déposer ma veille tête sur le comptoir cinq minutes, elles seraient capables de me l’épousseter et de me la jucher sur une tablette avec un ruban rouge autour du front, hein!
Chantal Reichel (Page Facebook)
"Dérive. Changement de cap. De vie. Une bouteille à la mer. Oui, c’est bien l’impression de Claire. Elle est une bouteille lancée à la mer. Par elle-même. Sans destination. Sans but précis. Pour la première fois de sa vie. Une bouteille lancée négligemment, au milieu des flots d’incertitudes et de doutes. Laissant derrière les rives de ses rêves. D’avant. Y’a-t-il encore quelque chose à tirer de cette bouteille délabrée? Qui sait. Il fallait bien la lancer quelque part pour le découvrir. Dorénavant, choisir de regarder en avant. Ne plus jeter de coups d’œil derrière son épaule. Le passé ne peut être changé. Pourquoi s’apitoyer? Rester là? À constater les dégâts. À lire la déception au fond des regards. La colère, sans doute aussi. Non, non, non et non. Hors de question. Claire a lancé la bouteille de son avenir de toutes ses forces. Loin. Le plus loin possible. Elle traverse le pont de Québec. L’autre rive se retrouve définitivement derrière."
" Armande attrape le téléphone pendant que Claire s’installe à la grande table, admirant le décor. Armande parle d’un ton jovial, avec la fermenté de sa bonne volonté. « Carl? Figures-toi que j’ai trouvé une locataire pour le troisième! Eh oui! Je n’ai même pas eu le temps de mettre ma pancarte. C’est quasiment comme si elle attendait devant la porte juste pour ça. Or, j’aurais besoin que tu viennes ce soir monter des meubles du sous-sol et je t’avertis, ne viens pas me dire que tu as trop de travail et que tu viendras quand tu le pourras… Bah, je sais, tu as un procès à préparer. Tu as toujours des procès à préparer, ça ne changera jamais. Mais il est hors de question d’attendre, sinon, ma locataire dormira sur le parquet jusqu’à Noël… Oui, je sais que Noël vient tout juste de passer, je suis vieille, mais pas sénile! Je parlais de Noël l’an prochain. Avec toi, si on attend que tu aies du temps, ça prends des mois. Alors, tu lâches tes dossiers, tu cesses de ronchonner et tu te ramènes ici dans la demi-heure. Tu travailleras durant seulement vingt-et-une heures au lieu de vingt-deux aujourd’hui, c’est tout. Je t’attends. À tout de suite!
Armande raccroche, triomphante, dans un grand éclat de rire. « Il ne pourra pas se défiler cette fois. À nos papiers!"
"Claire a acheté un récipient dédié exclusivement aux feuilles et fleurs fanées et, le soir, elle l’emmène et le déverse dans le bac à compost d’Armande. Monsieur Matagne lève chaque fois les yeux au ciel : « Elle fait prendre des marches à mes vidanges, celle-là! Y’a pas à dire, hein, ce sont les déchets les plus en forme du patelin! ». Mais cette phrase est dite avec un tel sourire, que juste pour cela, la démarche en vaut la peine. Claire, grâce aux judicieux conseils de la talentueuse décoratrice Armande a peu à peu changé la présentation des produits dans la boutique de manière à mettre plantes et objets en valeur. Monsieur Matagne remarquait chaque changement, aussi minime soit-il et il secouait la tête, d’un air faussement affligé. « Ah! Ces femmes! Toujours en train de tout changer de place, là! Si j’avais le malheur de déposer ma veille tête sur le comptoir cinq minutes, elles seraient capables de me l’épousseter et de me la jucher sur une tablette avec un ruban rouge autour du front, hein!
- Ah! Ce serait une bonne idée, ça. J’en profiterais pour vous peigner, un coup parti. Ça ferait plaisir à la clientèle.
- Si les gens veulent voir de belles chevelures, qu’ils aillent chez le barbier, là! Et ne reluquez pas mon bon vieux sécateur. Je ne le quitte pas des yeux, c’est moi qui vous le dit, hein! Vous ne me le changerai pas pour un modèle dernier cri avec des décorations aux couleurs absurdes. Je le surveille!
- Je ne changerai jamais votre sécateur, promis.
- Les bons vieux outils d’autrefois restent toujours les meilleurs. C’est pas fabriqué pour faire joli, mais pour travailler, là! Si ça continue, je serai trop vieux et pas assez beau pour aller avec le décor, moi et vous allez m’emmener en promenade avec les vidanges!"
Chantal Reichel (Page Facebook)